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Enfin le mai
(Poème de Diane Boudreau, mis en musique et chanté par Claude Bodin)

 
 

Voici quelques extraits tirés du CD « Alors je parlerai »

Interlude 7
(Louis Tessier à la guitare)

 

 

Le frêne blanc
(Composition et lecture: Diane Boudreau, Louis Tessier à la guitare)

Le frêne blanc de par ses jeunes branches
se fraie si lentement un chemin dans l’espace et le temps
qu’il m’apprend la patience.

 

 

La prucheraie
(Composition et lecture: Diane Boudreau, Louis Tessier à la guitare)

Entendre au matin la rumeur douce et murmurante de la prucheraie
ce vent qui bruisse dans les feuilles
pareilles aux vagues qui inlassablement lèchent le sable
et s’en retournent à l’océan dans leur écrin d’écume
emportant mon secret.

 

 

Sur les rives du temps
(Composition et lecture: Diane Boudreau)

Les laisserai aller ces mots fleuris, ces mots perdus
ces mots enchevêtrés depuis si longtemps retenus
dans les bras tendres de l’été.

Je laisserai le clos ouvert.
Ils sortiront tout empêtrés dans leurs sabots de liberté
en cherchant la lumière.

Je les verrai, crinière au vent
foncer droit devant sur la vie
jusqu’à la plage et l’océan
oubliant qui les a nourris
sur les rives du temps.

Je laisserai les mots ruer sur chaque dune,
chaque vague caracoler dans une drague offerte à leur belle fiancée.

Puisque rien ne les retiendra ni rien ne les ramènera
je les saluerai d’un adieu
sourires et larmes dans les yeux.

Allez, mes frères bohémiens
devancez-moi sur le chemin.
Confondez-vous à l’infini.
Je suis derrière … et je vous suis.

 

 

Conclusion musicale
(Louis Tessier à la guitare)